Pink bloc au G20 de Toronto

CE N’EST PAS QU’UNE QUESTION DE FIERTÉ, ASSUMONS NOS RESPONSABILITÉS

Divers groupes et individu-e-s de tout acabit politique ont convergé, le 26 et 27 juin dernier, vers Toronto pour manifester contre le G8/G20. Cette intense mobilisation sur plusieurs fronts est, en réalité, l’expression d’un mécontentement et d’une inquiétude par rapport aux reculs démocratiques qui s’accumulent. Que ce soit au niveau de la promotion des droits des personnes LGBTQ au Canada auprès des nouveaux arrivants, le
non financement de l’avortement dans l’initiative de santé maternelle, la question autochtone, la diminution drastique du financement pour la culture, les groupes de justice sociale, communautaires et militants, la lutte contre le VIH-SIDA, etc. Ce ne sont pas les raisons qui manquent pour manifester, sans compter, bien évidement, les dépenses colossales que c’est deux conférences ont engendrées. La forme de ces réunions, avec les grands de ce monde, est le symbole d’un contrôle social grandissant. Les 20 chefs d’états les plus puissants de la planète prennent des décisions sans aucune consultation de la population et les préoccupations des citoyen-ne-s sont balayées d’un revers de main. Un milliard pour la répression, on voit bien où sont les priorités du gouvernement.

C’est d’abord et avant tout par solidarité que nous sommes allé-es manifester à Toronto. Solidaires et uni-e-s, nous avons constitué un Pink Bloc lors des manifestations pour augmenter la visibilité des LGBTIQ.

Un Pink Bloc est une tactique festive de manifestation s’exprimant par la danse, les actions théâtrales, la musique. If I can’t dance, it’s not my revolution (Si je ne peux danser ce n’est pas ma révolution), pour citer Emma Goldman, est la devise du/de la Pink Bloceur-se.

Plus de mille personnes ont été arrêtées arbitrairement; en plus de conditions de détention humiliantes et déshumanisantes, plusieurs ont subi des attaques sexistes, homophobes, misogynes, racistes et anti-québécoises. Non seulement les droits fondamentaux de ces individus ont été bafoués, mais comme société, c’est notre droit à la dissidence qui a été atteint, droit essentiel pour toute société qui se veut démocratique, plurielle et ouverte. Comment la communauté LGBTIQ peut-elle rester muette face à ces abus sachant que l’homophobie et la transphobie ont été utilisées à maintes reprises pour tenter de briser les arrêté-e-s? En s’attaquant ainsi à ces individus, le gouvernement canadien s’en prend en fait à nous-mêmes.

En les appuyant nous défendons nos propre droits et notre propre sécurité.

Aidez-nous à soutenir les arrêté-e-s du G8/G20. Pour faire un don :
http://www.torontonamo.net

http://g20.torontomobilize.org/
– claclegal2010@gmail.com
Solidaires contre une oppression sociale et identitaire, PolitiQ-Queers Solidaires

Tract

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